4 thematic round tables are proposed to the participants of the Conference. When you register, you will have to choose one of these 4 proposals in order to attend a thematic round table during which a theme will be analyzed by small groups, then the main ideas and conclusions will be taken up and presented in plenary by the facilitators and assistants of each workshop.

Please note that the Conference and the round tables will be held in French.
This page will not be translated into English.

1 – VILLE DURABLE – MOBILITÉ, ÉNERGIE, SMART CITIES

Une forte concentration en population : aujourd’hui, plus de la moitié de la population vit en ville. D’ici à 2050 cette proportion devrait s’élever à deux tiers. Ensuite les villes sont énergivores. Alors qu’elles ne représentent que 2 % de la surface planétaire, elles consomment 75 % de l’énergie produite et sont responsables de 80 % des émissions de CO2. La transition et la lutte contre le réchauffement climatique passeront donc, inévitablement, par une transformation des villes. Le principe de ville intelligente œuvre dans ce sens.

La ville intelligente est un nouveau concept de développement urbain. Il s’agit d’améliorer la qualité de vie des citadins en rendant la ville plus adaptative et efficace, à l’aide de nouvelles technologies qui s’appuient sur un écosystème d’objets et de services.

  • Intégration de la technologie au sein de la ville pour la gérer intelligemment.
  • Environnement de qualité (espaces verts, qualité de l’air), gestion des ressources.
  • Gestion des déchets (bacs connectés), ramassage des ordures, recyclage,
  • Mobilité : fluidité des transports (circulation, stationnement, etc…), système de transports innovants.
  • Approvisionnement en eau et électricité
  • Agriculture urbaine
  • Mode de vie intelligent : culture, santé, sécurité, habitat, éducation, tourisme, cohésion sociale, …

Intervenants :

  • Gwenaelle CARFANTAN – CEO d’Urban Think – Experte Urbanisme et Smart Cities
  • Jean-François Le ROMANCER – Président de Keynergie et Président de Stolect – Expert énergie

2 – ÉCOLOGIE SYSTÉMIQUE : CLIMAT ET BIODIVERSITÉ

L’érosion de la biodiversité est considérée désormais comme un problème d’environnement global. À ce titre, elle ne relève pas d’une seule discipline scientifique ni même de la seule science. Le débat autour de la biodiversité voit la confrontation d’une multiplicité d’acteurs de tous horizons (scientifiques, politiques, associatifs, industriels, médiatiques … ), représentant des visions du monde et des légitimités différentes. La biodiversité est un élément emblématique de la globalisa lion et de ses contradictions. D’une part, la volonté d’uniformiser les représentations et les modes de protection de la diversité biologique à l’échelle planétaire implique l’élaboration et l’application de principes juridiques, économiques et commerciaux universels. D’autre part, la prise en compte de la biodiversité passe par la reconnaissance de la diversité des relations des hommes à la nature, c’est-à-dire finalement des hommes entre eux. Ainsi, traiter de la biodiversité, ce n’est pas simplement s’interroger sur les millions d’espèces connues ou à découvrir ou sur la viabilité des écosystèmes, c’est aussi s’intéresser à la façon d’en user, c’est-à-dire, par exemple, prôner la régulation marchande comme la meilleure garantie de sa conservation ou dénoncer les brevets sur le vivant et s’insurger contre ce nouvel assaut subi par les biens communs. Pour certains, traiter de la biodiversité, c’est prendre position sur les aliments transgéniques ou le clonage, sur les droits des populations indigènes, sur ce qui fait la diversité des sociétés, etc.

L’écologie doit être appréhendée de façon systémique et les interactions climat et biodiversité sont avérées.

Intervenants :

  • Jacques DEGROOTE – Ingénieur EPF Zürich – Administrateur de Green Cross et SPE France.
  • Jean-Pierre FAVENNEC – Président de l’ADEA – Expert énergie et biodiversité

3 – L’ENJEU MONDIAL Nord-Sud DE LA TRANSITION POUR LES PLUS FRAGILES

La terre se réchauffe de plus en plus vite et les efforts mis en œuvre restent encore largement insuffisants. Les catastrophes liées au dérèglement climatique sont inévitables et il devient de plus en plus difficile de s’adapter aux conséquences. Ce constat vise toutes les catastrophes résultant du réchauffement climatique, qu’il s’agisse d’événements extrêmes (cyclones, tempêtes, ouragans, provoquant des destructions, inondations, etc.) comme des événements plus lents, moins visibles (longue sécheresse provoquant la désertification, élévation du niveau de la mer provoquant de l’érosion, la salinisation des sols, etc.). Dans ce contexte ruinant les économies des pays fragiles et provoquant des immigrations de masse, il est donc indispensable de mettre en œuvre un mécanisme mondial d’assistance pour ce qu’on appelle les « pertes et préjudices ».

Il existe de grandes différences : les plus grandes pertes économiques sont à compter au Nord, du fait de la valeur des infrastructures, mais c’est au Sud que se multiplient les pertes de vies humaines.

EAU :700 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. 2,5 milliards ne disposent pas d’installations d’assainissement de base. De grandes inégalités territoriales et géographiques, socioculturelles et économiques demeurent. Les enfants sont les plus touchés aggravant leur mortalité notamment dans le pays en développement.

ALIMENTATION :La transition alimentaire marque le passage d’un modèle agro-industriel générateur d’externalités négatives à des systèmes alimentaires durables. Elle suppose plusieurs ruptures : spatiale (proximité vs filières globalisées), technologique (agro écologie et éco conception industrielle et logistique vs intensification chimique et  énergétique), économique (qualité totale vs maximisation des volumes). Ces ruptures impliquent un effort significatif de R&D et formation et des politiques alimentaires volontaristes.

Modérateur :

Intervenants :

  • Charles Kader GOORÉ : Polytechnicien, Ingénieur, Fondateur et Président de CKG Group – Chef d’entreprise ivoirien.
  • Marie-Irène RICHMOND AHOUA, Sénatrice de la République de Côte d’Ivoire, engagée pour le Développement durable en Afrique de l’Ouest.
  • Ahmed OUAMARA : Fondation LUXFLAG (Luxembourg) – Directeur des opérations Développement Durable.
  • Sergio ALMEIDIA : Coordinateur Rotary Portugal et Espagne
  • Philippe GUETTIER – Membre de WATER4ALL

4 – LES JEUNES ET LA TRANSITION

Les questions concernant le réchauffement climatique et la durabilité environnementale restent les principales préoccupations des jeunes. Nombre de jeunes s’engagent pour le climat, comme le démontre  leur mobilisation avant la  COP26. Comme le prouve l’émergence de la figure de Greta THUNBERG, ils font bouger les lignes.

Pour autant, sont-ils plus radicaux que leurs aînés ?
Quel regard portent-ils sur les générations précédentes ?
Leur reprochent-ils d’avoir pillé les ressources naturelles, leur laissant une Terre malade ?

Les évaluations dont on dispose soulignent en tout cas que 65 % des 18-35 ans considèrent le changement climatique comme une urgence mondiale. Ce chiffre monte à 69 % chez les moins de 18 ans. Une enquête, menée en 2019 par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie,  met en exergue que l’environnement est en tête des préoccupations chez les 18-30 ans (32 %), devant d’autres sujets, tels que l’immigration (19 %) et le chômage (17 %).

Comment s’impliquent-ils ? Que fait l’Éducation Nationale au niveau des plus petits (primaire, collège) ? Que font les grandes écoles et le monde universitaire ?

Intervenants :